Project Description
Emplacement : Na’halat Its’hak, Guivatayim, Israël.
Le tombeau du Saint rabbi Avraham Matityahou Friedman, paix à son âme, le rabbi de Stefanesht se trouve au cimetière de Na’halat Its’hak à Guivatayim en Israël.
Le Tsadik fut inhumé dans sa ville natale en Roumanie à Stefanesht, mais trente-cinq ans plus tard sa dépouille fut ramenée en Israël. Sa tombe fut ouverte et son corps se révéla être intact comme s’il avait été enterré la veille.
Le rabbi fut donc enterré à Na’halat Its’hak et son tombeau est devenu un haut lieu de pèlerinage pour les milliers de visiteurs en attente d’une délivrance.
La Hassidout de Stefanesti fut créée par son père rabbi Menahem Nahum Friedman, le quatrième fils de rabbi Israël, fondateur de la Hassidout Rouzhin. La ville de Stefanesti se situe en bord de la rivière Prout, au nord de la Roumanie.
Avant même qu’il ait atteint l’âge de trois ans, son grand-père lui enseigna l’Aleph-Beth et quand il arriva à la lettre Youd, lui dit : « A présent j’ai fait de toi un bon Juif. » Une autre version des faits raconte qu’une fois arrivé à la lettre Youd le grand père demanda : « Sais-tu ce qu’est la lette Youd ? » Et l’enfant Matityahu répondit : « Youd c’est mon grand-père qui est un grand Juif et moi je ne suis qu’un petit Juif.» Son grand père répliqua alors : « Toi aussi tu seras un grand Juif. »
Rabbi Avraham Matityahou sortait rarement de chez lui excepté pour les célébrations de mariages qui avaient lieu dans la cour du Beth Midrach qui était le sien. Cependant, une fois par an, il rendait visite aux communautés alentour ; une fois même il alla jusqu’à Bucarest (en Roumanie) et rencontra les dirigeants roumains alors au pouvoir qui le respectaient eux aussi.
Le Tsadik se comportait avec une élégance quasi royale – en tant que dirigeant de Beth Ruzhin, mais dans sa vie privée il se contentait de peu et vivait modestement prenant bien soin de cacher ses autres façons d’être. Il consacrait de longues heures à l’étude de la Torah, à l’univers visible et aux sciences occultes, et s’efforçait toujours de remettre les livres à leur place exacte afin que nul ne sache ce qu’il avait étudié. Il donnait la tsedaka généreusement et parfois donnait même toute la somme des revenus (pidionot) aux veuves et aux orphelins. Il subvenait aux besoins journaliers d’une centaine de hassidim surnommés les « yochvim » car ils étaient assis dans le Beth Midrach du rabbi et étudiaient la Torah. Il terminait la prière de Chahrit à midi, et ce n’est qu’après qu’il se nourrissait. Mais après qu’il eut mangé très peu, il demandait que les plateaux pleins de son repas soient servis aux Yochvim du Beth hamidrach.
Les Juifs de Roumanie le respectaient et le surnommaient « Maaral rabbin de Stefanesti », le grand rabbi de Stefanesti.
Nombreux sont ceux qui le surnommaient « le faiseur de yechouot ». Des milliers de personnes accouraient à son domicile afin de recevoir une bénédiction, un conseil. Le rabbi demandait : « As-tu la foi en toi ? », si la réponse était affirmative il donnait sa bénédiction en disant : « Rentre chez toi et Hachem te viendra en aide. »
Les chrétiens aussi respectaient le rabbi, ils lui amenaient des récoltes de fruits de leurs champs et les journaux en Roumanie relatèrent les miracles du rabbi même après sa mort. Après que sa dépouille fut transférée en Israël, ils continuèrent à se recueillir près de son tombeau désormais vide, et croyaient que sa sainteté continuerait à protéger leur village. De nombreux récits sont racontés par les fermiers et villageois sur les pouvoirs et la sainteté du rabbi.
Le rabbi Avraham Matityahou n’eut pas d’enfants et désigna donc son neveu le rav Menahem Nahum pour lui succéder. Nahum décéda d’une longue et dure maladie à l’âge de 54 ans, un mois avant le décès de son oncle.
Lorsque sa dépouille fut extraite du tombeau à Stefanesti, pour le ramener en Israël, des dizaines d’années après sa mort, une cérémonie d’enterrement eut lieu (le cinquième jour du mois de Hechvan 1968) et conformément aux directives des grands d’Israël, la dépouille fut déposée sur un lit en signe de grandeur et de sainteté et pour mettre en évidence que son corps était resté quasi intact. Son cortège fut suivi par les grands rabbins et maîtres religieux qui firent l’éloge du défunt.
Rabbi Chlomo de Sadigura insista sur l’importance de l’enterrer dans la région de Gouch Dan afin que les habitants de la région aient un endroit pour prier. C’est ainsi et pour cette raison que le lieu est appelé le « Méron du Gouch Dan ».
Tous les jours et plus particulièrement la veille du jeudi des milliers de Juifs affluent d’Israël et du monde entier pour se prosterner et prier sur sa tombe et demander la guérison, la parnassa et la réalisation de leurs prières.
Date : 21 du mois de Tamouz.