Tikoun selon la Kabbale – réparation des péchés, des fautes et des actions concernant les précédentes vies de l’âme.

La naissance d’un nourrisson est un évènement merveilleux. Une vie nouvelle vient au monde. Au moment même de la naissance il se produit un autre acte merveilleux : le lien entre un corps de matière et une âme spirituelle.

Dès cet instant, et durant toute sa vie, l’homme vivra avec ce lien indéfectible.

Nombreux sont les défis qui surviennent sur le chemin de la vie d’une personne. Les difficultés de santé, d’emploi, de productivité, de couple etc… . La foi et la tradition juive qui nous sont transmises depuis des générations nous permettent de penser que chaque acte et chaque réalité de la vie de ce monde est directement lié à ce lien entre matière et spiritualité, à des mondes spirituels qui nous sont invisibles et méconnus.

Il arrive quelquefois qu’une personne rencontre des difficultés, le bien et l’abondance ne parviennent pas à lui, il a du mal à gagner sa vie, la santé n’est pas bonne, et parfois même la vie de couple est en péril et il n’y a pas de jolis bébés en perspective.

La Kabbale nous enseigne que dans ces situations, il est nécessaire de faire « Pti’ha » (ouverture) et Tikoun (réparation). Une prière spéciale, un don de tsédaka pour la rédemption de l’âme et quelquefois des jeûnes, pour le tikoun spirituel supérieur de l’homme, de manière à ce qu’il influence directement la vie matérielle.

Tant que la flamme brûle, il est encore temps de réparer. Tant que l’homme vit sur cette terre, il est possible de rectifier son état. Il n y a pas lieu de désespérer ! Pas lieu de tout détruire, chaque situation a son tikoun véritable.

Chacun agit tout au long de sa vie, en bien et en moins bien. Et chaque acte a une influence considérable sur sa vie présente et future. Il y a des actions qui nuisent et d’autres qui peuvent se réparer dans les sphères spirituelles. Comme elles sont spirituelles, on ne peut ni les voir ni les imaginer dans des termes qui nous sont familiers.

Dans le livre du Zohar et dans la Kabbale, on trouve plusieurs explications formulées dans des termes connus de ceux qui étudient la kabbale, des approches concrètes qui nous expliquent le monde spirituel avec des moyens compréhensibles.

Ainsi par exemple, les fameux canaux spirituels par lesquels passent l’abondance attribuée à chacun selon les mondes spirituels auxquels il est lié.

Il ne s’agit pas toujours d’actes effectués consciemment ou connus de nous. Selon la kabbale, il existe des mondes de réincarnation de l’âme qui font qu’une personne va subir des situations qui n’ont aucun lien avec ses actions présentes – car nous devons également réparer les actes avec la racine de l’âme.

Lors du tikoun le nom de la personne est rappelé ainsi que celui de sa mère. Le rabbin prie pour la personne selon une demande particulière ou de façon générale.

Des tikounim (réparations) à différents niveaux : Nafchi – moral, Rou’hi – spirituel, Néchama- âme, Haya – vie – Yé’hida – communion de l’homme dans la prière avec le Créateur qui lui accordera le salut et la bénédiction tan attendue.

Les sages de la kabbale expliquent également que les 22 lettres de l’alphabet hébraïque représentent l’ADN spirituel qui forme la matière. Ces 22 lettres existaient avant même la création du monde et elles représentent les conduits de transmission des énergies provenant des mondes supérieurs.

Les Tikounim ont le pouvoir d’agir dans ces mondes et ont la capacité réparer la racine de l’âme.